La Lune et le Soleil réunis dans le signe du Capricorne.
Moment de retrait en ce début d’hiver, où le rythme ralentit pour laisser place à l’écoute de la respiration, du souffle qui nous traverse.
La simplicité de l’être, ramenée au minimum vital, presque en mode survie.
Le pouls ralentit au même instant et le cœur se met au diapason du souffle dans cette écoute de Soi, du corps, de l’être qui vit.
Comme l’ours qui se recroqueville au chaud le temps de laisser passer la saison du froid.
La persévérance est de mise avec le signe du Capricorne.
Il faut tenir jusqu’au prochain printemps.
S'accrocher, ne pas faillir.
Son énergie pousse vers la force intérieure, ce roc comme point d'appui inébranlable.
Il s’agit de faire corps avec une discipline constante pour affronter « les pentes arides qui mènent à des cimes lumineuses ».
Gravir la montagne jusqu’au sommet, sans fléchir.
De solitude, il est question quand la mise à l’écart est génératrice ou porteuse de sens dans l’épreuve.
Elle fait grandir et augmente la résistance.
Elle vient révéler notre capacité d’agir par nous-même, cette débrouillardise innée, parfois perdue et à laquelle se (re)connecter.
Autonomie ne signifie pas autosuffisance ou condescendance mais implique une force de caractère particulière et une sagesse acquise.
Tout enfant doit devenir adulte, individu responsable et indépendant, libre de toute dépendance affective ou matérielle.
L’enfant, devenu adolescent puis adulte apprend à se « déchainer », à se défaire des liens d’attachements qui l’enferment dans une servitude.
Cette Nouvelle Lune nous invite à revenir à la simplicité des choses et à nous contenter du peu.
A comprendre qu’il n’est pas nécessaire d’accomplir de grands exploits extérieurs, vus et reconnus et que la quête est avant tout intérieure, inscrite dans la sobriété.
Que le temps n’est pas un ennemi à combattre mais un allié.
Il est celui qui permet le chemin et l’évolution.
Sans lui, tout stagne se fige et meurt.
La quête consiste à partir de la simplicité pour tendre vers l’exceptionnel.
Du plus insignifiant jusqu’au plus important, en prenant le temps nécessaire à la marche...
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