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Pleine Lune du 12 février


Kazu Saito
Kazu Saito

La Lune dans le signe du Lion fait face au Soleil en Verseau.

 

Un tiraillement se fait ressentir quand le besoin de reconnaissance individuelle fait face à la nécessité de prendre son envol libératoire du « moi ».

 

D’un côté, les énergies lunaires poussent à prendre en compte le cri intérieur de cet enfant qui a des attentes non comblées, une envie viscérale d’être entendu et vu pour ce qu’il est.

Comme une perspective inassouvie d’être compris dans la souffrance vécue, un besoin d’amour personnel immense et une volonté de ne plus passer inaperçu...

 

De l’autre côté, les énergies solaires montrent la direction du détachement des émotions criardes.

La voie du désintérêt individuel se profile au profit d’une considération plus globale, d'une émancipation collective.

Comme un renoncement de soi avec une ouverture aux autres qui amène à un accomplissement général.

 

Il ne s’agit plus d’avoir son regard tourné vers ses propres besoins et ses passions intérieures mais bien d’oser faire preuve d’empathie.

 

Être empathique, c'est reconnaître les besoins de l'autre, les percevoir, y être sensible et toucher à la compassion en miroir, sans projection personnelle ou intérêt personnel.

 

Cette Pleine Lune nous invite à arrêter toute projection illusoire que l'autre puisse comprendre nos états d'âme et notre souffrance quand nos réalités sont si différentes.

A stopper tout mécanisme d’attentes vis-à-vis de lui : de reconnaissance, de soulagement des souffrances, de prise en compte de notre avis et de compréhension de nos besoins.

 

" La souffrance a toujours revendiqué sa place et ses droits, peu importe sous quelle forme elle se présente. Ce qui compte, c'est la façon de la supporter, savoir lui assigner sa place dans la vie tout en continuant à accepter cette vie (...) il faut aussi la force de souffrir seul et de ne pas imposer aux autres ses angoisses et ses problèmes " – Etty Hillesum

 

Le Soleil en Verseau nous enseigne l’art du dépouillement.

Que le sacrifice n’est pas une perte mais un gain.

Que le don de soi n’est pas une obligation mais une source de joie.

 

Quand nous consentons à nous défaire de nos aspirations individuelles et de nos valeurs personnelles, nous pouvons atteindre un état d’être plus grand, plus détaché et plus vertueux.  

 

Elle se situe à ce niveau-là, la liberté individuelle... quand nous trouvons la force de nous dépouiller de notre volonté personnelle pour faire place à la contribution collective.

 

Nous devenons libres quand nous ne sommes plus attachés à nos chaines égotiques et à nos esclavages intérieurs.

 

Se donner, faire don de soi, c’est devenir libre.

Et tout acte de liberté sur le plan individuel a une incidence sur l’évolution collective...

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