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Pleine Lune du 24 avril



La Lune en Scorpion fait face au Soleil en Taureau.

Pluton vient former un carré aux luminaires.

 

Mise en lumière de nos peurs les plus profondes en vue d’une transformation de l’être.

Une renaissance depuis le fond des souffrances individuelles qui demandent à être dépassées.

 

Comme une descente, intense, sur une pente glissante.

Rencontre avec la boue pour aller nettoyer les eaux d’en bas.

 

Il s’agit d’envisager la chute, de dégringoler dans les abîmes de l’inconscient et de se laisser mourir, d’une certaine façon.

Muer pour se transformer puis remonter à la surface et respirer.

 

Avec les énergies Taureau-Scorpion, nous sommes sur l’axe alchimique, celui de la transformation.

C’est le retour à la terre, celle qui donne la vie et celle qui absorbe les corps.

Prise de conscience de l’impermanence des choses et des personnes dans un cycle de régénération.

 

Cette Pleine Lune nous invite à atteindre une maturité émotionnelle qui demande de traverser une zone insécurisée et d’affronter ce qui stagne encore en soi.

 

Nous sommes invités à abandonner tout désir de sécurité individuelle et à nous en remettre au ciel.

A nous sentir vivant, au-delà du concept de sécurité.

A accepter nos défauts, nos manques, nos erreurs et à traverser l’expérience, accompagné et guidé par les plans supérieurs.

A ôter toute illusion d’anxiété, tout mensonge ou voile qui assombrit la vision.  

A arrêter toute volonté et acte de pouvoir sur l’autre, peur d’être manipulé, dominé ou abusé.

C’est une métamorphose dans l’abandon des attachements et des toxicités.

 

La mission ?

Descendre, toujours plus bas, dans les profondeurs et traverser les épreuves.

Expérimenter, percevoir, toucher, goûter, ressentir ce qui est encore à réaliser, voir le plan des travaux et se salir les mains.

 

Plus tu descends, plus tu affrontes, plus tu traverses, plus tu accomplis, plus tu t’accomplis.

 

Il s’agit d’être.

Être dans la vie et non la survie.

Arrêter tous les mécanismes de compensation et d’évitement de la souffrance.

Oser toucher l’intouchable, côtoyer ce qui dérange et apprivoiser l’obscurité.

Ne plus avoir peur de souffrir ou de mourir.

Vivre pleinement, depuis la perception des sens.

 

C’est se rendre compte que l’énergie qui donne la vie est également celle qui la reprend.

Dompter la pulsion de mort suppose une acceptation de son existence.

 

« Ce n’est pas la mort qui est à craindre, c’est la tâche non accomplie »

 

Il s’agit de puiser le courage en vue de la quête individuelle, celle de la simplicité et de la tranquillité.

 

Et, dans cette rencontre la plus caverneuse qui soit, revenir dans la forme, à la visibilité de l’être.

Passer dans le manifesté, l’expression de l’être, en vue de son accomplissement.

Revenir à la forme inaccomplie de l’être et la sculpter dans la matière.

Partir de la pierre brute pour réaliser la statue, polir le caillou pour en faire jaillir le diamant...

 

Et célébrer la vie dans toute son intensité...

 

Illustration : Kaoru Yamada


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