Pleine Lune du 13 avril
- Valérie Aussems
- 11 avr.
- 2 min de lecture
Rédemption
La Lune en Balance fait face au Soleil en Bélier.
Faire le vide de soi.
Apprendre que l’autre, dans sa différence, n’est pas l’ennemi ni le sujet du combat mais le même que soi. Tourné autrement, il est divulgué dans une lumière apparente, replacé sous un angle divergent.
L’autre n’est que le reflet qui nous ramène à ce que nous ne voulons pas voir de nous.
Effacer le petit « moi » pour laisser le Soi surgir.
A la place du « moi » vindicatif, il s’agit de laisser la place au Soi, plus grand, plus lumineux, plus fort.
Cette Pleine Lune est une mise en lumière de nos comportements déviants, qui ne suivent pas la trajectoire attendue et qui méritent d’être regardés et traversés pour être traités.
Ce sont les blessures de l’être qui guident le chemin et qui sont en même temps la clé.
La clé de rédemption.
La voie demande à traverser ce qui nous blesse pour découvrir l’antidote en soi, le remède et la solution à ce qui nous dérange.
La gêne nous est montrée à travers les gestes et le comportement des autres en face.
Nous sommes révélés à nous-mêmes grâce aux autres.
Entre pulsions de vie et pulsions de mort, nous pensons pouvoir réchapper à la souffrance en prenant les armes et en nous positionnant fermement pour défendre nos convictions personnelles.
Ce passage nécessaire et inconfortable nous mène aux illusions que nous avons forgées.
Il n’y a ni combat, ni compétition à mener, si ce n’est avec nous-même.
La confrontation est intérieure et ressemble plus à une danse, une rencontre entre nos propres pôles opposés.
Cette Pleine Lune vient illuminer nos sphères les plus sombres pour permettre la transcendance de nos états non accomplis et la rédemption de nos erreurs, de nos failles et de nos comportements de guerriers.
Ayons conscience de nos armes pour mieux les déposer.
Soyons porteur de changements intérieurs.
L’heure est à la libération, à la voie de recouvrement de nos attachements et de nos poids inutiles.
Il s’agit de dire non à nos carcans égotiques et de nous positionner fermement face à nos énergies destructrices.
De poser un souffle d’amour infini sur nos blessures et nos manquements.
De découvrir cette capacité insoupçonnée à dépasser nos blessures ancrées.
L’envie d’harmonie, de paix et de bien-être est motrice de nouveauté et d’émancipation.
Illustration : Howard Pyle, le jardin derrière la lune, 1895
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